mercredi 25 avril 2012

Dis papa, y en a encore pour longtemps avec les élections?

Non, non, ça va être du bref. Enfin, pour l'élection. Après on en aura pour 5 ans quelque soit l'heureux élu. De bon et de mauvais. Mais d'ici le 6 mai, ça va être la guerre !
Qui va attirer le plus les votes des électeurs du Front? Qui va faire croire au FN que leurs idées seront reprises par le PS ou l'UMP, mises en musique et appliquer par le Gouvernement? Et c'est reparti pour les débats sempiternels sur qui peut voter chez les étrangers, l'insécurité, la perméabilité des frontières européennes dans un espace Schengen si vaste et si différent, les indemnités pour celles et ceux qui ne travaillent pas (officiellement), etc...

Je me rappelle de ma première élection présidentielle en 1981, date clé de ma vie puisque aussi celle de mon entrée dans la vie active et le métier des Armes.

Oui, je suis un adulte de la génération Mitterrand, Tonton. Mais, je suis un enfant de la génération de Gaulle...

Le monde change, la France aussi.

Tout d'abord le baby boom de l’après guerre WWII. Il fallait repeupler, redonner à la France du sang neuf, des nouvelles têtes pas trop blondes, nos papa et nos mamans se mettent à l’œuvre et c'est 1% de poussée démographique par an.

Les années 60, la fin de l'empire "colonial" français amèneront les déplacés, les exilés, les virés de ces pays qui vivaient sous tutelle française. Une question au passage: était ce pire qu'aujourd'hui en Algérie, au Sénégal, au Tchad,et autres Terres lointaines. J'ai mon avis pour y avoir passé de longues années. Mais c'est aussi la belle époque, la période de faste où la consommation des ménages est encouragée, les ratio salaires couts de la vie sont largement positifs. Mais c'est aussi la fin d'une époque.

Depuis 70, l'économie française souffre, le monde bouge, les échanges changent de sens. La chute du mur en fin des années 80, l'ouverture du monde asiatique et de la Chine, le prix du baril de pétrole qui explose auront des incidences que nous payons aujourd'hui.

Et puis, il  y a aussi l'évolution de la Médecine et de la pharmacologie qui rendent nos vies plus longues, et nos naissance plus sures.

La France emprunte, et elle s'endette. L'emprunt devant servir à relancer la croissance est utilisé pour pallier aux dépenses de sécurité sociale et d'indemnisations sociales en tout genre.,Le modèle social français attire, cet eldorado est la Terre Promise des populations qui souffrent, ailleurs. Les flux migratoires vers l'Europe explosent, la France aussi. Schengen ouvre les portes.

Pour autant, l'immigration est elle la principale cause de notre future faillite? N'est ce pas le résultat d'années de gouvernance, d'alternance, d'insouciance et de non-dits qui ont précipité cet état terrible des finances publiques? La spéculation des grandes banques, des grands groupes, prenant aux petits pour redonner aux plus riches n'est elle pas une honte, surtout quand ces compagnies sont soutenues par l’État? Les 35 heures n'ont elles pas donné aux travailleurs l'envie de ne plus travailler, d'en faire le moins possible et d'imposer les vacances avant le service, les droits avant les devoirs? Les sociétés qui délocalisent de peur de ne pas pouvoir payer les taxes et TVA, tout en gérant les conflits sociaux qui caractérisent la France, ont elles tort?

La liste est longue, et les questions nombreuses. Les réponses sont souvent occultées, tues, détournées.

Mais n'oublions pas que la France a un emblème : le coq! Celui qu'on bandit quand Zidane marque un but, quand Teddy Riner devient en Or aux JO, ou que FO fait chanter le jour du défilé du 1er mai.
Et ce gallinacé, il continue de chanter au sommet de son tas de merde.
Alors, il reste encore de l'espoir, non?

Ainsi va la Vie, en France.

Quelques chiffres pour ceux qui aiment analyser, brutus.