samedi 16 juin 2012

Dis papa, c'est quoi un Twitter?

Oh, je crois bien que tu sais déjà ce que c'est , un twitt.

Les jeunes de maintenant, ca twitte, ca facebook, ca skipe, ca viber, ca socialnetworkise...

Mais y a pas que les jeunes !!!

Et là, mes amis, je "revis". Bien ou mal, je ne sais pas, mais que c'est bon de se dire qu'on n'est pas seul au monde à se prendre la tête avec ses ex, ses futures et ses futures ex...

Après la saga Nicolas, Carla et Pimprenelle, voici la version François, Valérie et Ségolénitude.
Ou comment un flamby normal se transforme en crème brûlée.

On apprend, toute la presse en parle et en débat, que la maitresse/compagne/1ère dame de pique/journaliste, soutient le candidat renégat du PS, alors que son amant/compagnon/président, soutient et demande qu'on le fasse au PS, son ex maitresse/compagne/mère de leurs 4 enfants. Oh la vache, là ca va faire mal.
Une campagne basée sur le ras le bol du bling bling, du moi je moi je, un effet kiss cool garanti pendant...un mois et 4 jours, et anéanti par un petit tweet de rien du tout.
On se dit après tout, qu'est ce que ca va changer. Mais non, en fait, Valérie s'est vengée!
Une dispute, une bise appuyée à Ségo en public, et voilà, la guerre des Roses qui commence. Car à mon avis, ce n'est pas terminé. Si j'en crois ma/mes propres expériences conjugales, ou extra conjugales.

Je m'y revois annonçant à l'une que j'allais partir pour l'autre. Je m'y revois aussi en sens inverse, annonçant à l'une qu'elle partait pour un autre. Jusque là, l'intelligence et la raison devraient l'emporter.
Que nenni, pas toujours.

Car il est si bon de faire durer le plaisir de la vengeance, un plat qui se mange parfois froid, souvent chaud bouillant. Même quand on était d'accord sur toute la ligne au départ, allant même jusqu'à signer l'arrangement technique...Que du papier, qui ne vaut donc que la valeur du papier et du crétin qui le signe. Moi.

Et ca dure, et ca dure...6 ans pour divorcer, 2 minutes pour être marié, cherchez l'erreur. On ne parlera pas d'argent, ce serait indécent par les temps austères qui courent. Mais ça coute cher et comme me disait une de mes avocates, parfaite dans son rôle de petite bourgeoise, avec sa petite robe trop décolletée et trop transparente sur son petit string calédonien :" Monsieur, vous ne comptez tout de même pas vous enrichir en divorçant?". Dont acte.

Mais le pire, c'est que c'est presque pareil quand on n'est pas marié, juste papa d'une adorable petite fille (parfois appelée aussi petite bâtarde par l'ex conjointe...puisque ni issue du fruit d'un mariage, d'une union libre, d'un PACS et conçue avant le terme d'un divorce). Ça dure, pas aussi longtemps encore, mais ça dure. Juste pour faire changer une virgule, un mot, ou essayer de faire revoir une pension alimentaire quand on gagne autant que l'autre, qu'on est propriétaire d'une superbe maison de ville dans le sud-ouest...Oui Chef, bien chef...

Imaginez si j'avais voulu devenir président de la République! J'aurais pu divorcer en un mois, plus rentable.

Et me remarier avec une cambodgienne, douce, fidéle, aimante, affectueuse, masseuse la nuit, cuisinière le jour. Juste avant qu'elle ne mette un procès khmer sur le dos...

Vive les bizounours, bienvenue dans la vraie vie des divorcés/séparés à recaser quand ils sont a priori casés, entre deux murs de conneries.

Le divorce reste un commerce juteux pour les avocats qui doivent prendre plaisir à faire durer, peut être même en s'arrangeant entre eux. Le divorce reste une plaie que les Juges ont du mal à cerner, coincés entre des considérations purement matérielles ou légales, oubliant parfois aussi la souffrance de celui ou celle qui perd son enfant, avec le seul et unique droit de le voir quelques jours par an. Le divorce reste un traumatisme quand il est mis en œuvre par des adultes débiles ou ivres de vengeance, se cachant derrière la protection des enfants, qui eux, souffrent en silence.

Ainsi va la vie au Cambodge!