samedi 12 octobre 2013

Dis Papa, t'as déjà été réfugié?

Ce matin, je me suis réveillé après un drôle de rêve, ou de cauchemar.

Je vous le livre.

La France, mon pays, n'est plus le pays des libertés, des égalités et des fraternités. Marianne a été déboulonnée des mairies, remplacée par une statue de bois avec un voile sur la tête.
Le jour, les gens rasent les murs dans les rues. Personne ne rie, personne ne parle. Aux terrasses des bistrots de la capitale, qui a changé de nom et s'appelle désormais Sidi Belle Abysse, des hommes barbus boivent du thé et du café en jouant au domino. Les femmes de cette ex capitale de la beauté et de la fashion internationale sont toutes habillées pareil, en noir, sans un morceau de peau apparent. Il n'y a plus d'embouteillage dans les artères autrefois totalement bouchées. Les vélos, les ânes et les petits chevaux ont pris le pavé d'assaut sous l'impulsion toujours croissante des écolos et du nouveau maire de cette grande ville, héritier d'une maman écolo et d'un papa chichonneur, décapité en place publique par le comité de quartier pour faute grave.

La nuit, même les chats n'osent plus s'aventurer. La police et l'armée démantelées en 2013 par un gouvernement manquant de vision à long terme et de lucidité sur la stabilité internationale, restent dans des casernes et des commissariats délabrés. Les grands frères et les milices privés ont pris le pas sur la sécurité des intérêts personnels, que ceux qui n'ont pas les moyens se démerdent. Les contrôles sont musclés, mais personne ne va porter plainte. Aucune caméra ne filme, aucun journaliste ne s'émeut. Le dernier qui l'a fait a été retrouvé en 5 morceaux dans une cantine à son nom expédiée à Paris Match. Dans l'intimité des mechtas sans électricité depuis que les centrales nucléaires ont été fermées, on en vient à regretter le temps des "colonies", celui des partis politiques qui se chamaillaient pour la même chose, le pouvoir et les ors de la République. Où sont passés les Oui Oui, les Jean Marie, les Melanfion, les Sarkopif? Disparus, fautes de n'avoir pas vu le futur que la planète nous réservait. Pourtant, ils en ont eu des exemples criant, jusqu'aux portes de l'Europe, de la Méditerranée. 

Et c'est pour ça que je décidais de m'exiler, bravant la milice barbue, les comités de quartier franchouillards et la police corrompue.
Ma petite Lou m'accompagne dans ce bateau bondé. Cette barque de pécheur corse mafieux, habitant une île désormais indépendante où seul le bruit des fusils à canon scié n'a valeur de gouvernance. Nous sommes une centaine entassé dans ce rafiot prévu pour 10 marins et quelques caisses de morues, elles aussi disparues sauf celles arpentant les trottoirs de Massilia. La mer est belle, la nuit noire, nous faisons route vers Alger devenue une destination à la mode depuis que ses dirigeants islamiques ont découvert le capitalisme et expulsé les plus radicaux d'entre eux vers la France et l'Europe. Ce qui ne fait pourtant pas de nous les bienvenus, nous le savons et nous sommes tous prêts à en subir les conséquences. Sauf Lou qui ne comprend pas ce qu'elle fait là en pleine nuit.

Des lumières, on aperçoit les côtes, enfin, bientôt la liberté! Alger la Blanche va nous accueillir, retour vers la Terre de mes ancêtres pieds noirs.
Les moteurs poussifs du bateau s’arrête, le corse nous dit qu'il ne veut pas aller plus loin qu'il faut nager! Enfoiré, 10 000 euros je lui ai donné. Tout le monde gueule, il sort un 12 et flingue le premier qui a osé l'attraper. Panique, le bateau tangue dangereusement et chavire. J'attrape ma petite fille, l'eau est froide, il fait nuit noire, elle hurle, tout le monde hurle. Calme toi, calme toi. Il faut nager, attrape mon cou, bouge tes pieds, ne crie pas, on va y arriver, on va y arriver. Putain, j'en ai vu d'autre, nage mon gros, nage!

Je nage, je suis en nage.

Réveil brutal, mal à la gorge, mal à la tête. Ah oui, je suis dans mon lit, Lou t'es où? Chez ta maman...
Putain, que c'est bon d’être dans un lit bien chaud, en France.

Ainsi va la Vie à Lampedusa...

vendredi 11 octobre 2013

Dis Papa, t'as pas le droit d'écrire ce que tu veux sur ton BLOG?

Ben si. Ben non.

Si je dis des méchancetés en citant nominativement quelqu'un, que je le diffame, je suis sanctionnable par la Loi.


Cependant,  je rappelle que ce que j'écris n'a jamais existé, et que ce n'est que le pur produit de mon imagination. Sinon, ça serait tellement pas possible des conneries pareilles non?


Maintenant, certains vont peut être trouver des similitudes avec des faits, des situations ou des évènements. C'est un peu comme au début d'un film où l'on voit une bande annonce qui dit que toute ressemblance avec blablabla..n'est que pure coïncidence. Tout pareil pour mon BLOG!


Chacun y prend ce qu'il veut, l'enrobe de sauce au chocolat dans le meilleur des cas, ou d'une autre sauce de la même couleur mais pas du même gout. C'est le risque de toute critique, de tout avis, le risque de ne pas plaire, voire de déplaire. C'est aussi celui de la Liberté de parole, de penser et plus généralement d'expression.


Enfin, si quelqu'un se sent vraiment offensé ou blessé, il y a un petit mail en bas de la page pour me contacter et me dire que je suis un âne.


J'assume.


Ainsi va la Vie ...


Note de dernière minute : les Bleus mènent 4-0 à la 29eme minute de jeu contre les Kangourous...C'est vraiment un BLOG où l'on raconte n'importe quoi...